Carmen fait ses débuts très tôt dans la chanson populaire de sa Colombie natale. A l’âge de cinq ans elle chante en duo avec son frère Luis à la radio colombienne. Lors d’une cérémonie dans son lycée à Bogotá, elle est remarquée par le compositeur Jorge Camargo Spolidore qui lui propose de chanter en solo avec « La Orquesta Femenina de Colombia » dont il est le chef. Par la suite, elle est invitée à la télévision colombienne et fait partie des « Las Brigadas de la Salud de El Tiempo », grande « caravane » humanitaire organisée par le journal colombien. Etudiante aux Etats Unis, elle est choriste dans le musical « Jesus Christ super star ». Mais c’est en France qu’elle décide de vivre ; elle suit au Panthéâtre la formation vocale et théâtrale du Roy Hart Théâtre avec Enrique Pardo. Elle suit les cours de technique vocale de Yva Barthélémy et de Michèle Le Goff, qui va la former à la technique du « Souffle et de la Voix ». Sa passion pour le tango l’amène à Buenos-Aires où elle prend des cours de danse, et travaille le tango chanté.
En général, Carmen choisit des chansons du répertoire traditionnel, peu connues en Europe. C’est un patrimoine qui réserve des découvertes surprenantes. Pour cela, elle s’est entourée d’excellents musiciens venus du monde du jazz capables d’interpreter cette musique dans des arrangements modernes qui mettent en valeur ses harmonies.
Voici l’histoire de Carmen, cette petite fille qui vivait et qui chantait à Bogotá la grande ; une petite fille qu’on posait sur un tabouret de piano pour qu’elle atteigne le microphone ; si haut pour elle, si haut ce microphone qu’elle ne le quittait pas un seul instant des yeux. Regarder la vidéo
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